Découvrez l’histoire de l’artiste Européen ayant cumulé pas moins de 9 records dans le Guinness.
Originaire du sud de la France, Yves Géraud a grandi au sein d’un foyer modeste. Bien qu’il n’ait pas été habitué aux visites de musées ou à la fréquentation des lieux d’expositions culturelles pouvant alimenter ses choix artistiques, dès son jeune âge, il se sent attiré par l’Art. A l’âge adulte, il s’essaye à la peinture, abandonne rapidement le cours qu’il a commencé à suivre, ne se sentant pas à l’aise dans un contexte d’apprentissage inadapté et non à même de l’aider à assouvir sa soif de connaissances dans ce domaine.
Sa passion pour l’Art le rattrape, tandis qu’il se cherche encore un chemin dans cette voie. Yves Géraud commence par créer le plus petit musée du monde, aussitôt homologué comme record dans le Guinness en 1986. Ce musée lilliputien comprend des copies de 10 tableaux de maîtres ainsi que 4 autres peintures, le tout tenant dans l’équivalent d’une boîte d’allumette, soit 5 x 3 cm. On y trouve de fidèles copies miniatures de toiles de Gauguin, de Picasso, de Van Gogh, ou encore de Modigliani ou de Rousseau. Yves Géraud enchaîne les exploits, sans se laisser enivrer par tout ce que cela comporte en terme de prestige. Mais il ne s’en tient pas là et crée, au fil du temps, une multitude d’œuvres miniatures dont la plus petite crèche qui soit, au niveau mondial. Le recordman réalise ensuite un tableau figurant la plus petite Mona Lisa, qui entrera également au livre du Guinness en tant qu’un véritable record. Cette oeuvre est peinte sur une surface de 9 x13 mm, tout en conservant tous les détails de l’original. Le prodigieux maître des œuvres miniatures compte à son admirable palmarès pas moins de 9 records dans le fameux Guinness book, à ce jour.
Mais il ne s’arrête pas là. Toujours mû par une formidable volonté de réalisation et par ce désir de dépassement de soi, propres à ceux qui aspirent à repousser les frontières du possible, autant que faire se peut, il s’attaque à la reproduction de plusieurs tableaux de maîtres à leurs tailles réelles. Dans ce contexte aussi, Yves reste fidèle aux œuvres qu’il copie, dans les moindres détails. Les qualités autant que les défauts des toiles sont présents dans ses reproductions à lui, car l’artiste est très soucieux du respect dû aux illustres créateurs qui en sont les auteurs légendaires. C’est donc avec minutie et grande précision qu’il s’emploie à copier les tableaux laissés par les figures incontournables de la peinture. Pour se montrer fidèle à ces œuvres, au plus haut degré, Yves Géraud n’hésite pas à s’appuyer sur des projections des diapositives afin de repérer et d’apprivoiser les infimes détails pouvant échapper à l’œil non averti. Grâce à sa technique bien rodée, il recrée des tableaux semblables aux originaux à s’y méprendre, les expose et les vend, tout en respectant les droits d’auteur en vigueur quant à la reproduction des œuvres d’art.
C’est donc à travers ces œuvres véritablement impressionnantes et fidèles aux originales que Yves explore et affine sa fibre artistique personnelle. Il s’aventure hardiment dès lors dans la peinture miroir qui lui permet de jouer autant avec les couleurs qu’avec les formes et la matière. Outre ses prouesses en matière de peinture figuratives ou abstraite, l’homme est également photographe. Il s’essaye par ailleurs à la découverte des multiples possibilités qu’offre la peinture numérique, depuis quelque temps. Là encore, il ne lui faut pas grand chose. Yves se sert de logiciels de traitements d’images gratuits pour extraire de l’outil informatique, apprivoisé de façon judicieuse, des œuvres d’une richesse picturale exceptionnelle. Ces tableaux numériques étalent une profusion de couleurs éclatantes et recherchées, des formes suggestives, éloquentes, des figures géométriques orchestrées avec talent et art. Tout cela concourt opportunément à la restitution d’ensembles harmonieux et vivants, qu’on ne peut se contenter de survoler du regard. L’artiste accompli s’ingénie à repousser les limites de la création, dans la mesure du possible, en s’attaquant à des registres picturaux d’un genre nouveau. Peindre autrement, tel est son credo en la matière, et cela lui réussit effectivement de façon remarquable.
Nombreux sont les magazines et les plateaux de télévision du monde ayant relayé les échos de ses multiples prouesses artistiques. Yves Géraud poursuit sa quête artistique en exposant, notamment au Luxembourg, où il réside depuis longtemps.
Yves nous avoue qu’il aime l’originalité en Art et qu’il valorise autant la technique que la valeur des œuvres dont il crée des copies.
Quel est votre objectif lorsque vous vous appuyez sur l’outil informatique pour peindre ?
« Je pense que l’Art doit se renouveler continuellement. J’espère contribuer à faire émerger l’art de la peinture numérique, encore marginalisé de nos jours. »
Quel est l’avantage majeur de la peinture numérique selon vous ?
« La peinture numérique sur toile permet d’élargir le champ des possibles. Grâce à elle j’obtiens de variations de couleurs, d’effets et de formes, des jeux de lumière, autrement, inatteignables.
Votre message pour nos lecteurs ?
« A travers l’art, j’espère susciter un ressenti universel. Je m’appuie sur les thématiques qui nous concerne tous telles que le rêve, l’absence, l’indifférence, l’absurde, l’espoir, la poésie, la mémoire… pour suggérer de façon métaphorique, par analogie ou par extrapolation des émotions plurielles. »
Nos sincères félicitations à celui dont les innombrables exploits, authentiquement prodigieux, n’entament en rien l’humilité, l’humanité ! Nous saluons également la patience extraordinaire dont il use pour la réalisation de ses œuvres qui témoignent d’une admirable précision.