Dalida, l’immortelle étoile

Dalida, plus qu’un mythe, plus qu’une histoire de star, une destinée poignante

Elle s’appelait Iolanda Gigliotti, mondialement connue sous le nom de DALIDA. Elle était belle, elle était unique, tout comme sa destinée, bouleversante, à nulle autre pareille.

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Lisa Azuelos réalise un véritable exploit en inscrivant au registre élitiste du cinéma l’histoire aussi émouvante que déroutante de Dalida, la reine de la chanson française et de celle italienne, qui a su toucher tant de gens. De son vivant jusqu’à présent, et même plusieurs dizaines d’années après sa mort, cette femme demeure une énigme pour les millions d’admirateurs qui ne cessent de l’aduler à travers le monde. Raconter son épopée n’a pas dû être une chose aisée. Nous saluons le point de vue adopté par la réalisatrice Lisa Azuelos pour coller au plus près de la réalité de l’existence aussi exaltante que chaotique de la star planétaire, d’origine italienne. Le succès du film biographique en hommage à Dalida, récemment porté à l’écran, doit également beaucoup au talent phénoménal de Sveva Alviti, cette fabuleuse comédienne qui a su endosser ce rôle titanesque avec  majesté et brio.

« Je suis Dalida ! », a-t-elle proclamé lors de l’audition pour le casting du film, devant le jury de sélection des acteurs pressentis, et nous en attestons : « Elle est Dalida. », en tout cas, dans ce film qu’elle signe par la qualité de son interprétation aussi captivante que bouleversante. Jusqu’aux larmes, le cœur au bord des lèvres, lourd de la sourde douleur que rien ne saurait décrire et qu’il vaudrait mieux taire, le regard saisi par ces émotions si pures et si poignantes qu’elles en appellent instantanément  à la compassion des spectateurs, naturellement  émus. Par-delà les mots, c’est aussi par sa gestuelle féminine extrêmement sensuelle, sensiblement aérienne et absolument magistrale que Sveva Alviti arrime le regard des membres de l’assistance à la vérité de sa présence hypnotique, les soumet,  tout à fait, puis les subjugue. La légende Dalida se voit dès lors servie et sublimée par une prestation tout simplement prodigieuse, celle de Sveva Alviti qui s’est investie corps et âme dans ce rôle, des plus complexes.

FEMME jusqu’au bout des doigts, FEMME, plongeant ses racines éthérées et aimantées au cœur de l’Eternel Féminin, telle est cette Dalida qu’incarne merveilleusement Svéva Alviti, à s’y perdre, presque, sans regret. Un mythe reprend vie et porte au firmament une étoile, non moins lumineuse, en même temps qu’il se dévoile. Et c’est cette double grâce que nous saluons à travers la réussite de ce film, tout simplement phénoménal. On tremble, on rit, on pleure, on s’étonne en découvrant l’univers aussi fascinant que tumultueux de Dalida, une femme entière dans tout ce qu’elle avait entrepris. La vie de Dalida, ici, révélée, ne se limite pas à aux schémas classiques des scénarios rendant compte de la grandeur et de la décadence des plus illustres d’entre nous. Non, elle va puiser au cœur même de la difficulté de vivre qui force l’humain à vouloir se dépasser, toujours et encore, nonobstant tout ce qui tend à le maintenir aux fins fonds des profondeurs abyssales de la détresse et de son lot d’amertumes plus qu’indigestes. Dalida, c’est plus qu’une histoire de star, l’histoire d’un être, si meurtri par la destinée, qu’elle ne verra d’autre issue que celle de nager, souvent, à contre-courant, pour s’octroyer cette part du paradis qui se dérobait à elle, irrémédiablement, chaque fois qu’elle pensait être parvenue à bon port. Illusion après illusion, même la gloire des plus grandioses ne parvient pas à purger le rêve enfin réalisé de l’infecte sceau  de l’amertume qui la ronge au plus profond d’elle.

Dalida chantait : « Je suis toutes les femmes… », et elles lui sont certainement reconnaissantes d’avoir été cette FEMME-LÀ, qu’on aime, énormément, malgré ses caprices, ses dérives, et qu’on ne sait vraiment pas haïr, surtout, à la lumière de son passé éclairé à la faveur de ce film..

Nous notons par ailleurs les performances remarquables de Patrick Timsit, de Ricardo Scamarcio et de Vincent Perez, qui soutiennent superbement celle aussi époustouflante qu’admirable de Sveva Alviti, sans oublier celles, non moins admirables, de Jean-Paul Rouve, de Niels Schneider, d’Alessandro Borghi, de Brenno Placido et de Nicolas Dechauvelle.

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Un Grand BRAVO à Sveva Alvita et nos sincères félicitations à Elena Rapisarda pour sa brillante interprétation du rôle de Dalida, enfant.

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Une pensée spéciale pour Orlando, le frère de Dalida, dont les conseils et la contribution au scenario comme au casting ont permis à l’équipe de réalisation d’aborder le passé de la star disparue avec authenticité et pudeur, sans rien sacrifier à la vérité.


DALIDA, la légende :

  • Plus de 120 millions de disques vendus de son vivant et plus de 20 millions depuis sa mort
  • Plus ou moins 2000 chansons interprétées dans 13 langues dont l’italien, le français, l’hébreu, le japonais et le grec.
  • Edith Piaf et Dalida sont les 2 chanteuses françaises à avoir véritablement marqué le XXème siècle sur le plan international.

Crédits photos : Images Google ; Dalida site officiel

 

 

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