Sur les traces d’un auteur contemporain engagé : De la poésie au roman, découvrez l’admirable parcours de Pierre Vendel, un écrivain Lorrain…
[red_spacer spacer_margin= »30″][/red_spacer]Professeur de lettres, Pierre Vendel enseigne au collège d’Amnéville depuis 17 ans. Il a grandi dans la région Mosellane où il réside actuellement. Très tôt, il découvre l’amour de la littérature grâce à ses professeurs qui lui font découvrir les richesses de cette matière et l’encouragent à y progresser. C’est donc naturellement qu’il décide de devenir enseignant et qu’il choisit à son tour d’initier les élèves aux subtilités de la langue française.
Bien que l’idée de son premier roman, Viens me retrouver, ait germé alors même qu’il était encore étudiant à l’université, Pierre commencera par publier un premier recueil de poèmes, Funambule puis, un deuxième, Le passant, qui obtient le prix international de la créativité Naji Naaman en 2013. Il y offre un ensemble de titres axés autour d’un véritable engagement socio-politique concernant divers sujets préoccupants, sur la Terre des Vivants. L’un de ses poèmes intitulé Manifeste dénonce d’ailleurs les privilèges de tous ordres. A travers un autre, Ose, il s’indigne contre l’inertie de ceux qui s’abandonnent à une sorte de laisser-aller, par complaisance, malgré tout ce qui se passe quotidiennement autour d’eux et qui devrait les inciter à agir de façon à combattre les maux affligeants qui minent notre humanité. L’auteur reconnaît Daniel Balavoine comme son père spirituel, car c’est celui qui l’a ému à travers ses paroles, au point de lui donner envie d’écrire de la poésie, en y apposant l’expression de ses rebellions.
Ses écrits, fort à propos, expriment de façon aussi touchante que belle les réalités préoccupantes de notre époque moderne. Sa révolte se tourne contre les abus en tout genre, notamment la corruption en politique, dans le monde des affaires, sur la scène internationale de la diplomatie, contre la misère qui plongent tant et tant de gens dans la malbouffe, dans l’insécurité sans cesse croissante, contre le racisme…
Pierre s’intéresse également aux grands crimes de l’humanité qui semblent avoir été masqués en banals accidents. À cet égard, il fait référence à JFK, au pape Jean-Paul 1er du nom, à Henry IV, à Martin Luther King, à Daniel Balavoine et à Coluche dans son poème Croire. Il n’hésite d’ailleurs pas à aller à la rencontre du public pour échanger autour de ses écrits au cours des salons du livre auxquels il est régulièrement invité, comme celui du Boulay Bouq’In qui a eu lieu fin juin 2015 ou lors des rencontres poétiques telles que celles organisées par le Z’Art Be à Woippy.
Questions à Perre Vendel :
Quelles sont vos valeurs ?
Elles sont celles de l’humanisme que j’essaie de transmettre à mes élèves, à savoir que : » Nul homme n’est supérieur à un autre dans la vie. Que chaque être a le droit d’exister et de vivre de façon décente, quels que soient son origine, son nom, sa catégorie sociale, ses croyances. » J’en appelle à ce titre aux hommes politiques, qui prônent la fermeture des frontières, afin qu’ils adoptent une vision des choses plus juste : » Que feraient-ils à la place de tous ces migrants qui bravent la mort, par milliers, dans l’unique but de fuir le pire ? » Il ne faut en aucun cas se sentir supérieur aux autres parce qu’on a eu la chance de naître dans un pays développé.
Quel père êtes-vous ?
Cette question s’adresse davantage à ma fille. J’espère être un père juste et aimant. J’essaie de donner à ma fille un véritable regard sur l’humanité et non un regard conditionnant. Je suis très fier de ma fille, de ce qu’elle est et de ce qu’elle représente.
Il ne nous reste plus qu’à dire un grand BRAVO à cet auteur, aussi humble qu’attachant, dont valeurs nobles en appellent à la préservation de la dignité de l’Homme et au respect de la Vie.
Les ouvrages de Pierre Vendel sont publiés chez Le chasseur abstrait éditeur :
Le passant, recueil de poèmes
Funambule, recueil de poèmes
Viens me retrouver
Un roman qui constitue une sorte de mise en abîme narrant l’histoire d’un écrivain face à l’écriture de son premier roman.
La vérité tue, roman
C’est l’histoire d’un personnage, Samuel Spielmann, qui découvre à l’âge de 36 ans qu’il n’est pas vraiment l’homme qu’il pensait être jusqu’alors. Il réalise que sa mère n’est en réalité qu’un être abominable, chose que tous semblaient savoir autour de lui, sauf lui. Son existence bascule dès lors que la vérité éclate en lui et le force à envisager les choses de façon lucide.