A quoi ressembleront nos vies demain après les bouleversements considérables engendrés par le Covid-19 ?
L’enseignement via échanges numériques prendra progressivement la place de celle classique que nous connaissions jusqu’à présent. L’apprentissage humain en sera fortement affecté, par voie de conséquence, dans la mesure où les interactions humaines seront de plus en plus limitées. Or, et nous le savons tous, ce qui rend l’humanité digne et belle, c’est surtout la capacité de ses membres à exister à travers des échanges et des partages de gestes physiques bienfaisants ainsi que par des échanges de pensées stimulantes dans des espaces plus ou moins rapprochés. N’oublions pas qu’un bébé ne saurait saisir toutes les nuances des expressions faciales humaines, s’il est continuellement confronté à la présence d’adultes masqués au sein des crèches où il vit la plupart du temps. Toute son enfance et, par extension, sa vie future en seront incidemment dès lors impactées.
Photo de Julia M Cameron sur Pexels.com Photo de Julia M Cameron sur Pexels.com Photo de Norma Mortenson sur Pexels.com Photo de Anna Shvets sur Pexels.com Photo de cottonbro sur Pexels.com Photo de Edward Jenner sur Pexels.com Photo de zydeaosika sur Pexels.com Photo de August de Richelieu sur Pexels.com Photo de cottonbro sur Pexels.com Photo de Ivan Samkov sur Pexels.com Photo de Andrew Neel sur Pexels.com
Qui plus est, l’accès à l’emploi sera de moins en moins évident, dans la mesure où les gens ne chômeront plus par faute de capacités ou de compétences, mais bien davantage par manque de postes à pourvoir à tous les niveaux et dans tous les domaines. Il est donc plus que jamais urgent de commencer à songer à l’établissement d’un revenu universel en vue de garantir le bien-être et la dignité du grand nombre, si nous voulons éviter le pire dans un futur plus ou moins proche. Il est grand temps que le grand patron de Facebook, Marc Zuckerberg, rallie de nombreux autres grands patrons à cette cause dont il avait émis l’idée, il y a de cela quelque temps. Il le peut et le jeu en vaut la chandelle, en sachant que les profits faramineux engrangés par les grandes entreprises et autres seraient alors en partie redistribués aux foyers, sans pertes réelles pour elles. Ce ne serait qu’un juste retour des choses en vue de pallier le manque à gagner pour les familles, suite aux innombrables remplacements des hommes par les robots survenant quasiment partout et pour tout.
La culpabilisation des chômeurs n’a plus lieu d’être, à l’évidence, et c’est l’intelligence de l’Homme ainsi que sa capacité à repenser et à réinventer des modèles socio-économiques plus soucieux de l’épanouissement de l’être, dans un milieu naturel plus sain et plus respectueux de la vie sous toutes ses formes, qui sont aujourd’hui mises au défi.
Alors, sommes-nous prêts à privilégier la vie en renonçant au superflu et aux choses nuisibles à la Nature et à nous-mêmes, ou allons nous poursuivre sur cette folle lancée favorisant la surconsommation, le paraître, la compétition inutile ainsi que leurs cohortes de désordres et de nuisances. L’espérance reste de mise en sachant que l’une des plus grandes leçons de cette crise sanitaire mondiale, c’est que nous sommes tous égaux face au Mal, sans considération de sexe, de race, d’origine, de croyances ou de valeurs… ! Hommes et femmes, noirs, blancs, rouges ou jaunes, nous sommes tous masqués, quand il le faut, sans privilèges de titre, de rang ou autre.. Alors, ne saurions-nous pas nous relever tous ensemble en fin de comptes ?
Demain est un autre jour, mais il n’est pas si loin, et nous avons le devoir de commencer par anticiper sur ce qui pourrait nuire de façon dramatiques et irréversible à la possibilité de maintenir une existence humaine digne et appréciable sur terre, à l’avenir.
Eury R Cend