Le sofitel Europe expose les œuvres de Magali Pagani du 7 janvier au 3 mars 2016. Mais qui est-elle au juste ?

Magali Pagani est d’origine brésilienne et, semble-t-il, également citoyenne du monde. Elle a vécu à Londres pendant une vingtaine d’années, épousé un Luxembourgeois, voyagé aux quatre coins du monde, et elle vit à Singapour depuis 2012 avec sa famille.

Mère de trois enfants, Magali s’investit indéniablement pour assurer aux siens le bien-être indispensable à leur épanouissement. Avec le soutien de son mari qui l’accompagne et l’assure de son affection par sa présence discrète et bienveillante, elle ose des défis multiples et converge vers une forme d’art qui la libère de toute angoisse existentielle.

Journaliste de carrière, elle s’est tout d’abord tournée vers la photographie, dans le but d’exprimer les réalités de la vie, à l’état brut.

Besoin de restituer les portraits de vie qui l’interpellent, sans en altérer le contenu.

Envie d’être le témoin muet mais, néanmoins, à l’affût de ces détails que survolent la plupart des gens, au quotidien, sans s’y arrêter outre mesure.

Laisser des traces de ces moments fugaces, sans prétention, juste mue par l’impulsion de l’instant, qui impose de déclencher le clic devant figer les éléments dans la durée sur le support papier.

Puis vient le besoin de s’échapper de cette réalité à laquelle l’artiste est si fidèle à travers la photographie. Magali effectue plusieurs stages à l’école des arts Lasalle, puis au Miu Art Centre à Singapour. En l’espace de trois ans, elle affine puis développe son style qui prend forme, progressivement, et gagne en puissance avec une rapidité stupéfiante, depuis quelque temps. Son art s’appuie sur le concept du lâcher-prise qui lui permet d’être à l’écoute des perceptions et des émotions qu’elle accueille, librement, afin de mieux en restituer l’essence à travers l’expression qu’elle en donne sur la toile. Son rapport particulier à la Nature n’y est pas pour peu. Magali privilégie toujours, avant toute chose, l’expression du ressenti. Elle ne veut surtout pas s’enfermer dans un style particulier, au risque de restreindre sa créativité dans un cadre pré-défini.

L’artiste-peintre travaille avec des matériaux de qualité, dès qu’elle le peut, car elle estime que le résultat obtenu n’en est que plus appréciable. Elle choisit aussi des supports de valeur par respect pour ceux qui achètent ses œuvres. Son travail se nourrit d’une inspiration fertile qu’elle exploite de façon judicieuse, en alliant diverses matières, pour obtenir un rendu à la fois original et harmonieux.

À travers l’exposition Soul Solace, actuellement en cours au Grand-Duché du Luxembourg, Magali offre à la vue des toiles géantes sur le thème de l’envolée spirituelle.  Ce titre témoigne des grands bienfaits que lui procure son travail artistique. On ressent d’ailleurs intuitivement cette dimension exutoire qui ressort de ses tableaux, témoignant de l’urgence de vivre et de la fièvre créatrice qui l’habite.  L’œuvre picturale de l’artiste, à la fois légère et puissante, invite l’esprit à un voyage libérateur, loin de toute sensation de pesanteur. Qu’il s’agisse de sujets isolés ou des compositions d’ensembles, représentant une multitude de personnages, l’œuvre de Magali Pagani s’affranchit des limites trop structurelles. Le regard, loin de se figer sur la masse, se laisse aller à rechercher ce qui fait sens, dans l’instant, par-delà les détails particuliers.

Sa page Facebook : Magali Pagani Art